Nous avons pris un bain de soleil, un brin d’herbe et un grain de vert pendant notre semaine aux jardins respectueux. Avec la belle équipe des lieux, nous avons participé aux visites pédagogiques, au projet d’interventions en milieu scolaire et aux activités de sensibilisation aux semis, au potager et à la créativité éphémère en extérieur. De quoi faire rougir les tomates, pousser les courges et verdir les arbustes.
Magali nous rejoint pour une visite d’une distillerie de Cognac avec la dégustation qui s’en suit, avant de remonter sur les vélos. Nos roues nous avancent vers le Sud. Quelques colinettes à franchir nous font traverser des hectares de vigne et des villages de Cognaceurs. Le vent est contre nous et malgré notre persévérance, nous n’arrivons pas à contrer sa trajectoire. Il faudra arriver dans les Landes pour que les forêts de pins nous en protègent. C’est donc à l’abri des sous-bois, sur des routes incroyablement plates, que nous avalons du bitume. Nos nuits sous tente sont rythmées par le crépitement des saucisses qui grillent et le clapotis des rivières qui nous bordent.
C’est sur ce trajet que Sylou fêtera ses 25 ans. Petit dėj’ d’anniversaire sur chemin prive avec menu varié et bougies soufflées.
Après quatre journées acharnées, nous voilà arrivés au pied des Pyrénnées. La dernière après-midi ensoleillée avant d’arriver nous offre un panorama imprenable sur la chaîne des Pyrénnées. On se laisse guider par l’attraction des montagnes qui nous conduit à notre point d’arrivée, Vic-en-Bigorre. Accueillis par Chaudeyrac et Thibaut, nous voilà à siroter un verre sur une terrasse de Tarbes.
Nous allons y rencontrer Pascal Caumont. Il se sert d’un héritage bien gardé pour chanter, d’un répertoire de bergers et d’une culture de montagnards pour faire vivre la tradition. Tradition, pour transmettre, alors il collecte, il partage, il rassemble et fait vibrer les cordes vocales. Parmi tous ses projets, il y a celui de chants pyrénnéens pour enfants « Polifonias » et celui du festival de chants traditionnels occitans, mais pas que, « Tarba en Canta« . De là, notre prochaine destination va nous obliger à reposer les vélos pour rejoindre Saint-Étienne en transport motorisé. Nous y allons pour participer à la semaine de l’interculturalité avec l’École de l’Oralité.
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